Tu vois ce genre de soirée ou tu es seul•e ? Tu sais ce genre de truc où tout va bien, mais tu as juste besoin d’être seul•e. Alors tu es là, dans ta chambre, tu allumes une bougie qui te rappelle cette veille amie que tu as perdue de vue parce que vos chemins se sont écartés, parce que le temps a passé, et parce que la vie a fait ce qu’elle fait à chaque fois : du mal. Enfin non, je ne veux pas être négatif. Je ne suis pas dans ce mood où tout est noir, ou tout est mauvais comme le gars déprimé dans sa chambre... Pourtant, là, comme je suis, certains me prendraient sérieusement pour un dépressif, un mec associable, un ermite qui hiberne dans une sorte de pièce au mix entre la chambre d’une influenceuse qui préfère rester dans le noir pour ne pas redécouvrir son visage sans filtre et l’atelier d’un artiste refoulé bien trop ambitieux qui se préoccupe plus de son art que des traces de peinture qu’il laisse derrière lui.
Bref, la pièce d’un escroc quoi, mais un escroc qui se sent bien.
Donc ce genre de soirée où tu es seul•e, certes, mais ca te va comme ca. C’est même exactement ce qu’il te fallait, ce genre de soirée au timing parfait, un peu mélancolique peut être, mais qui te fait du bien. Et la vie ne fait pas que du mal. Enfin j’en sais rien moi, c’est compliqué, tu douilles mais bon c’est pour ton bien. Enfin, c’est ce que tout le monde répète alors ça doit bien être vrai hein.
En tout cas, plus elle fait du mal, plus tu as de chance qu’elle te fasse du bien. C’est logique - la régression à la moyenne ; alors si en ce moment, tu douilles, tu galères, que la vie t’en fait baver, penses y, incessamment sous peu quelque chose de bien va t’arriver. Enfin, probablement quoi. Non mais je vous assure, je suis positif, mais sincèrement, qui, seul•e dans sa chambre, le soir, minuit passé, ce dit que la vie est belle ? Je veux dire, je ne dis pas qu’elle n’est pas belle. Je dis juste qu’elle est dure. Et puis je me pose trop de questions ok ? Enfin, la vraie question que je me pose, là, tout de suite, c’est : pourquoi tu ne vas pas dormir ? Et j’en sais rien. Il y a des moments comme cela ou tu ne dors pas, c’est tout. Certains me comprendront. Et dans cette situation tu as deux possibilités ? Soit tu attends, tu es là, dans ton lit, à commencer à tellement t’ennuyer que tu te demandes si tu as les yeux fermés ou ouverts, parce que dans les deux cas, il fait tellement noir que tu ne discernes absolument plus rien autour de toi. Sauf que c’est là, à ce moment-là, où tu commences à comprendre que tu ne dormiras pas, que tu rallumes ton tel, tu ouvres ce message de ton ex que tu as reçu il y a trois mois et que tu t’es promis•e de ne pas ouvrir et tu replonges, comme si tu n’étais même pas conscient•e de ce que tu faisais. Tu sais que c’est mal mais tout le monde dors à part lui. Comme s’il savait que tu pensais à lui. C’est le seul qui te répond. À vrai dire, tu n’as pas vraiment pensé à tes amis mais bon, qui peut t’en vouloir ? Tu veux juste te sentir moins seul•e. Sinon, il y a l’autre solution, bien plus... comment dire ? Disons moins problématique et peut être même un peu plus libérateur : tu laisses faire, tu ne peux rien faire d’autres de toute façon, ca ne dépend pas de toi, c’est plus large, plus profond, j’en sais rien moi, ce n’est pas conscient. Moi, j’écris parfois, pas en me cassant la tête, juste pour me libérer. Tu ne le fait pas pour toi, même pas pour les autres, tu le fais, c’est tout, parce que ca vient, que tu dois passer par là. C’est peut être ça JTM : une sorte d’extériorisation.
Tu vois ce genre de soirée ou tu es seul•e ? Tu sais ce genre de truc où tout va bien, mais tu as juste besoin d’être seul•e. Alors tu es là, dans ta chambre, tu allumes une bougie qui te rappelle cette veille amie que tu as perdue de vue parce que vos chemins se sont écartés, parce que le temps a passé, et parce que la vie a fait ce qu’elle fait à chaque fois : du mal. Enfin non, je ne veux pas être négatif. Je ne suis pas dans ce mood où tout est noir, ou tout est mauvais comme le gars déprimé dans sa chambre... Pourtant, là, comme je suis, certains me prendraient sérieusement pour un dépressif, un mec associable, un ermite qui hiberne dans une sorte de pièce au mix entre la chambre d’une influenceuse qui préfère rester dans le noir pour ne pas redécouvrir son visage sans filtre et l’atelier d’un artiste refoulé bien trop ambitieux qui se préoccupe plus de son art que des traces de peinture qu’il laisse derrière lui. Bref, la pièce d’un escroc quoi, mais un escroc qui se sent bien. Donc ce genre de soirée où tu es seul•e, certes, mais ca te va comme ca. C’est même exactement ce qu’il te fallait, ce genre de soirée au timing parfait, un peu mélancolique peut être, mais qui te fait du bien. Et la vie ne fait pas que du mal. Enfin j’en sais rien moi, c’est compliqué, tu douilles mais bon c’est pour ton bien. Enfin, c’est ce que tout le monde répète alors ça doit bien être vrai hein. En tout cas, plus elle fait du mal, plus tu as de chance qu’elle te fasse du bien. C’est logique - la régression à la moyenne ; alors si en ce moment, tu douilles, tu galères, que la vie t’en fait baver, penses y, incessamment sous peu quelque chose de bien va t’arriver. Enfin, probablement quoi. Non mais je vous assure, je suis positif, mais sincèrement, qui, seul•e dans sa chambre, le soir, minuit passé, ce dit que la vie est belle ? Je veux dire, je ne dis pas qu’elle n’est pas belle. Je dis juste qu’elle est dure. Et puis je me pose trop de questions ok ? Enfin, la vraie question que je me pose, là, tout de suite, c’est : pourquoi tu ne vas pas dormir ? Et j’en sais rien. Il y a des moments comme cela ou tu ne dors pas, c’est tout. Certains me comprendront. Et dans cette situation tu as deux possibilités ? Soit tu attends, tu es là, dans ton lit, à commencer à tellement t’ennuyer que tu te demandes si tu as les yeux fermés ou ouverts, parce que dans les deux cas, il fait tellement noir que tu ne discernes absolument plus rien autour de toi. Sauf que c’est là, à ce moment-là, où tu commences à comprendre que tu ne dormiras pas, que tu rallumes ton tel, tu ouvres ce message de ton ex que tu as reçu il y a trois mois et que tu t’es promis•e de ne pas ouvrir et tu replonges, comme si tu n’étais même pas conscient•e de ce que tu faisais. Tu sais que c’est mal mais tout le monde dors à part lui. Comme s’il savait que tu pensais à lui. C’est le seul qui te répond. À vrai dire, tu n’as pas vraiment pensé à tes amis mais bon, qui peut t’en vouloir ? Tu veux juste te sentir moins seul•e. Sinon, il y a l’autre solution, bien plus... comment dire ? Disons moins problématique et peut être même un peu plus libérateur : tu laisses faire, tu ne peux rien faire d’autres de toute façon, ca ne dépend pas de toi, c’est plus large, plus profond, j’en sais rien moi, ce n’est pas conscient. Moi, j’écris parfois, pas en me cassant la tête, juste pour me libérer. Tu ne le fait pas pour toi, même pas pour les autres, tu le fais, c’est tout, parce que ca vient, que tu dois passer par là. C’est peut être ça JTM : une sorte d’extériorisation.